Nos étoiles...
Parce que c'est par elles aussi que tout a commencé, je ne pouvais pas parler de mon élevage sans les mettre à l'honneur. Mes juments Lady Blue, Bambi et Dolce Vita.
Elles auront gravé à jamais mon chemin de vie.
Lady Blue
My first mare...Ma première jument irish cob venue d'Angleterre, qui n'avait jamais été trop manipulée mais d'une douceur incroyable, des yeux où l'on pouvait s'y noyer, un type de folie.
Lady est arrivée gestante et m'a offert Blue belle le printemps suivant, qui est toujours parmi nous aujourd'hui. Elle n'a pas eu beaucoup de poulains mais sont de grande qualité, aussi bien niveau caractère qu'en type.
Elle a rejoint mon cher et tendre, deux mois après lui, en septembre 2022. Elle avait plus de 25 ans, pas facile de connaître l'âge exact des chevaux importés...Je garde sa fille, sa petite fille....
Ma lady à jamais dans mon cœur.
Bambi
Bambi, une jument de caractère, la chef du troupeau mais un agneau avec l'homme.
Partie bien trop tôt, elle a perdu son bb à 4 mois de gestation et l'avortement lui a été fatal.
Le choc a été si violent pour nous deux que ça me restera gravé dans la mémoire, son regard effrayé, sa tête sur mes genoux, pendant que le vétérinaire lui prodiguait les soins...
Juste horrible de rester impuissante face à sa détresse.
On dira "ce sont les aléas de l'élevage" mais c'est bien plus fort que cela. On ne sens remet jamais, ça reste dans un coin de la tête pour toujours.
A ma courageuse Bambi.
Dolce Vita du Prieuré
Ma Dolce née des amours de Bambi et Van Cleef des Chenus le jour de la fête des mères mais quel cadeau du ciel.
Une perfection de pouliche.
Elle était vouée à rester au Prieuré cette beauté.
Elle m'a offert seulement deux poulains mais quels poulains!
Elle n'aura pas eu le temps de vieillir ici.
Elle s'est éteinte un matin d'automne au pré, elle avait 7 ans.
Aucune explication, la veille on se faisait de câlins, au petit matin elle n'était plus. Allongée au pré, comme si elle s'était endormie.
Le vétérinaire pensera à une crise cardiaque.
Tu as rejoins ta mère au paradis des chevaux, ensemble vous galopez dans une prairie infinie là où l'herbe ne jaunit pas.
Vous me manquez mes cabochardes.
